Interview estivale 2015 – Matt Pollard, Centre pour l'indépendance des magistrats et des avocats de la Commission internationale de juristes

Matt Pollard est conseiller juridique principal et représentant auprès de l'ONU, Centre pour l'indépendance des magistrats et des avocats de la Commission internationale de juristes.

Juillet 2015

Quelle odeur vous fait penser aux vacances?

Je viens de la côte ouest du Canada: le parfum de l'été, c'est celui des pins qui chauffent au soleil, mêlé à la brise salée qui vient de l'océan. Je ne vais pas au Canada cet été mais je découvrirai les parfums forestiers autour de Genève!

Votre premier souvenir de vacances?

Lorsque j'étais jeune, ma famille louait chaque été, durant plusieurs semaines, une petite maison sur la plage. La mer découvrait le sable sur un kilomètre du rivage, laissant des myriades de petits canaux et de flaques peu profonds. Ces flaques étaient pleines d'oursins et de petits poissons, ce qui était fascinant pour un petit garçon de quatre ou cinq ans armé d'une pelle et d'un seau!

Votre meilleur souvenir de vacances?

Il y a quelques années, ma femme travaillait pour l'ONU dans l'est de la République démocratique du Congo, et moi pour une ONG à Genève. Nous avons décidé de nous retrouver au Kenya pour les vacances. A la fin de ce séjour, nous avons habité dans une belle petite maison d'hôtes sur l'île de Lamu. Un soir, nous sommes allés regarder le coucher du soleil depuis une pirogue, sur l'eau, avec un dîner de crabes rôtis... Un moment de bonheur.

Le pire?

Une fois à Noël, au retour d'une visite en famille sur l'île de Vancouver (au Canada), le ferry vers Seattle a été pris dans une tempête. Nous étions secoués par des vagues plus hautes que le bateau, tout le monde avait les mains accrochées aux accoudoirs, nous étions tous malades et avons eu la peur de notre vie. L'état d'esprit des vacances s'est arrêté brutalement! Depuis, nous passons Noël à Genève, loin de l'océan...

Le livre que vous emporterez avec vous cet été?

J'ai un fils de trois ans et la plupart des livres que je transporte en ce moment parlent de pirates, de dragons, de chevaliers, de châteaux, de souris (ainsi que de chiens, de chats, d'ours) qui parlent. Et des Barbapapas.

Ce que vous n'emporterez pas?

Je vais essayer de ne pas emporter mon smartphone, au mieux de le laisser à la maison ou, du moins, de l'éteindre et le laisser dans mes bagages. 

 

 

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